La cystoscopie est une examen pratiqué couramment. Il permet d’examiner visuellement l’intérieur des voies urinaires basses à savoir l’urètre, la prostate chez les hommes et la vessie.
Il est réalisé la plupart du temps sous anesthésie locale après une désinfection des organes génitaux. Un optique ou une caméra flexible est introduite au travers de l’urètre (canal urinaire) jusque dans la vessie. Cette dernière est ensuite remplie d’eau stérile afin de la déployer.
La muqueuse qui recouvre la paroi interne de la vessie peut être examinée attentivement (des images seront prises). Le liquide utilisé pour le remplissage pourra dans certaines situations être collecté pour compléter le diagnostic. L’instrument est ensuite retiré.
Un petit inconfort passager est possible après l’examen. Très rarement une infection peut apparaître après la cystoscopie. En cas de gêne ou de symptômes persistants n’hésitez pas à consulter votre urologue.
INTRODUCTION
La prise en charge de troubles de la miction et de l’incontinence urinaire est une des spécialités offerte par l’équipe d’Urolife. Nous vous proposons une prise en charge globale que vous veniez de votre propre chef ou que vous soyez adressée par votre gynécologue. Les examens seront programmés sur 2 à 3 consultations avec une examen endoscopique de la vessie puis un examen urodynamique.
EPIDEMIOLOGIE
L’incontinence urinaire est un problème largement répandu. Les fuites urinaires peuvent avoir différentes causes : un relâchement du périnée suite à un accouchement, une descente des organes pelviens (prolapsus), un trouble métabolique tel que le diabète ou la prise de certains médicaments.
BUT
Afin de déterminer la cause de l’incontinence, nous allons réaliser un bilan urodynamique.
Il s’agit d’un ensemble de tests qui enregistrent des volumes, des pressions et des débits afin de mieux comprendre le fonctionnement de votre vessie et du sphincter de votre urètre (muscle qui permet le contrôle sur l’action d’uriner).
Le bilan urodynamique est recommandé dans les situations suivantes :
Anatomie
Le plancher pelvien est un ensemble de muscles, de tissus et de ligaments situés dans la zone du petit bassin sur lesquels reposent des organes (vessie en avant, utérus au milieu, intestin en arrière) comme sur un hamac. Il est traversé par des canaux: l’urètre en avant, le vagin au milieu et l’anus en arrière. Son rôle est de contrôler l’ouverture de l’urètre, de l’anus et du vagin, mais aussi d’éviter la descente des organes, appelé un prolapsus.
Des zones de relâchement dans ce plancher peuvent être la cause d’une incontinence urinaire ou fécale et de prolapsus (descente d’organe).
Par ailleurs, la vessie a un schéma d’innervation complexe qui peut être perturbé par de nombreuses maladies neurologiques ou métaboliques.
Comment se passe l’examen :
Il est réalisé par une infirmière et un médecin spécialisés dans le domaine de l’urogynécologie. Votre collaboration est indispensable lors des différentes étapes de l’examen : des efforts de poussée et de toux vous sont demandés. Prévoyez environ une heure.
Un ordinateur affiche en temps réel les données obtenues par un petit cathéter avec ses ballonnets, introduit sans douleur dans la vessie, et manipulé par un bras robotisé.
Le bilan urodynamique comporte trois parties :
En complément, une échographie ainsi qu‘une cystoscopie (examen qui visualise la paroi interne de la vessie au moyen d’un tube optique) peuvent également être réalisées durant le bilan.
A la fin de celui-ci, le médecin vous donne les résultats et précise l’option thérapeutique la plus adaptée si nécessaire.
COMPLICATIONS
Le passage de la sonde peut irriter l’urètre et votre vessie. Vous pouvez ressentir de la gêne lorsque vous urinerez le jour et le lendemain de l’examen. Pour éviter ces inconvénients, nous vous recommandons de boire beaucoup pendant cette période pour bien «laver la vessie» (1,5 l à 2 l/jour).
Si vous ressentez des brûlures en urinant et présentez des besoins d’uriner très fréquents durant les jours qui suivent, consultez votre médecin ou allez aux urgences. En effet, une infection urinaire peut exceptionnellement survenir. Si tel est le cas, un traitement d’antibiotiques vous sera prescrit.
INTRODUCTION
Lors de suspicion de cancer de la prostate en raison du PSA élevé, d’un nodule suspect au toucher rectal actuellement une imagerie par IRM de la prostate est organisée.
Selon le résultat de cet examen, les médecins d’Urolife vous proposerons une des technique les plus avancées pour réaliser les biopsie de la prostate. La biopsie en fusion d’image.
La biopsie ciblée IRM/ échographie est en passe de devenir la nouvelle norme en matière de diagnostic du cancer de la prostate.
BUT
UroNav© fusionne les images IRM de la prostate réalisées avant la biopsie avec les images de biopsie guidée par échographie en temps réel. Cela permet une excellente définition de la prostate et des lésions suspectes, ainsi que la visualisation claire de l'aiguille de biopsie.
Notre système combine un suivi électromagnétique avec navigation et une interface d'imagerie en temps réel dans une poste de travail mobile facile à utiliser.
Par ailleurs, la procédure de biopsie de la prostate se déroule sans modification par rapport à l’examen pratiqué sans fusion d’image.
L’examen est réalisé sous prophylaxie antibiotique que le patient aura débuté la veille et qui sera poursuivie pour une durée totale de 5 jours.
Une sonde endorectale est introduite et une anesthésie locale est réalisée.
Les mesures de centrage suivent puis l’ UroNav© calcule les cibles.
Les biopsies sont alors réalisées tout d’abord dans les régions d’intérêt puis de manière systématique pour évaluer l’entier du volume prostatique.
L’examen s’achève après 15 à 20 minutes.
Les prélèvements qui sont des cylindres de tissu appelés « carottes » biopsiques sont immédiatement adressés aux pathologistes pour analyse.
COMPLICATIONS
Dans les suites, le présence de sang dans les urines, sur les selles et dans le sperme est un phénomène parfaitement normal et qui peut durer quelques jours.
On note également des troubles mictionnels passagers.
Introduction
Une sonde vésicale est un tuyau fin en plastique qui sert à drainer les urines de la vessie vers l’extérieur. La vessie est un organe creux, élastique, servant à stocker l’urine produite par les reins. Lorsque celle-ci est pleine, le besoin d’uriner se fait ressentir et ce réservoir vésical se vide par l’urètre.
Dans certaines circonstances, la vessie ne peut pas se vider. Cela arrive plus fréquemment chez l’homme car en vieillissant, la prostate « pince » l’urètre et la vidange peut être perturbée. En cas d’anesthésie générale prolongée, la vessie ne peut pas se vider.
But
Dans les circonstances où votre vessie ne se vide pas correctement, des douleurs brutales peuvent apparaitre (rétention urinaire aiguë). Dans ce cas, il est nécessaire de permettre à l’urine de s’écouler rapidement vers l’extérieur pour vous soulager et avant d’effectuer, si nécessaire, un traitement de la cause ayant déclenché le blocage urinaire.
Bénéfices
Hormis le fait de vous soulager de la douleur générée par le blocage des urines, la sonde vésicale permet de protéger les reins d’un éventuel reflux d’urine de la vessie vers les reins, ce qui pourrait mettre en péril la fonction rénale. Le fait de vider une vessie pleine diminue aussi le risque de surinfection.
La mise en place d’une sonde vésicale consiste à glisser, après anesthésie locale par un gel lubrifiant, un tube plastique fin et souple par l’urètre (canal urinaire naturel) jusque dans la vessie. Comme l’urètre de l’homme est plus long et plus sinueux, le passage de la sonde peut être ressenti au niveau du sphincter (muscle de la continence urinaire) et de la prostate. Cependant, dans la majorité des cas, il s’agit d’un geste peu ou pas douloureux. L’urine peut ainsi s’écouler dans un sac par ce tuyau.
Parfois la voie naturelle ne peut pas être utilisée (rétrécissement très serré de l’urètre par exemple) et l’urine doit être évacuée par un drainage sus-pubien qui consiste à ponctionner la vessie directement au travers de la peau au-dessus du pubis sous anesthésie locale.
La sonde vésicale est habituellement transitoire. Dépendamment de la cause, elle sera gardée de quelques heures à plusieurs mois. Suite à certaines atteintes neurologique, les patients sont amenés à effectuer eux-mêmes ce geste (auto-sondages intermittents) plusieurs fois par jour. Cela réduit fortement le risque d’infection lié au port prolongé d’une sonde vésicale.
Il est important de ne pas tirer sur la sonde vers l’extérieur. EN effet, la sonde vésicale est maintenue en place dans la vessie grâce à un ballonnet gonflé dans la vessie, Tout arrachement risquerait de blesser l’urètre.
Il existe plusieurs types de poches de recueil des urines, notamment des modèles pour la nuit (capacité 2l) ou pour le jour (0.5l). Certaines poches de jour peuvent être dissimulées facilement sous les vêtements. Quel que soit le type de poche utilisé, vous aurez besoin de la vider régulièrement. Parfois, un robinet peut être installé au bout de la sonde pour l’évacuation des urines directement dans les toilettes.
Une sonde vésicale est en général très bien supportée. Un saignement passager dans les urines peut survenir. La sonde peut parfois provoquer secondairement une irritation de la paroi de la vessie, qui peut se traduire par des envies d’uriner (urgences, spasmes) ou des douleurs de la vessie, et parfois l’émission d’urine par l’urètre entre la sonde et le canal ; des médicaments peuvent soulager ces symptômes mais parfois incomplètement. Il est nécessaire de faire des soins locaux réguliers au niveau du point d’entrée de la sonde dans l’urètre. L’ablation de la sonde est indolore : elle nécessite au préalable de dégonfler le ballonnet.
En cas de sonde « à demeure » il faut changer régulièrement la poche de recueil des urines et la sonde elle-même. La périodicité de ces changements sera décidée par votre urologue, habituellement tous les 2-3 mois.
Complications
Les complications de cet acte sont rares. Parmi les plus fréquentes, l’on rencontre la fausse route (blessure de l’urètre lors de l’introduction de la sonde), le saignement, l’infection ou encore l’obstruction de la sonde par un saignement dans les urines, une infection ou une torsion du tuyau. Afin de minimiser les risques de complications, il faut boire abondamment (plus de 2l par jour), faire des soins locaux réguliers et éviter que la sonde soit coudée. Les risques sont augmentés lorsque la sonde vésicale doit être laissée pour une période prolongée de plusieurs mois.
La débimétrie permet d'examiner la qualité et la force du jet urinaire. Cet appareil se présente sous la forme d'un urinoir. Le patient urine donc debout dans une sorte d'entonnoir et l'urine est récoltée dans un récipient qui permet ensuite d'analyser l'urine. Une rapport décrivant la miction permet de connaitre la puissance du jet, la quantité urinée, le temps nécessaire à la miction ainsi que la vitesse maximale de l'urine. La forme de la courbe représentée sur le rapport indique si le jet est harmonieux ou saccadé, s'il existe un plateau ou si des effort de poussée avec le ventre sont nécessaires.
L'échographie utilise des ondes de type ultrasons afin de "voir" les organes à travers la paroi de l'abdomen ou par le rectum. Ainsi, par cette méthode non douloureuse et non-invasive, l'urologue peut déterminer la taille, la forme et la vascularisation des reins, de la vessie, de la prostate et des testicules, Parfois, des calculs rénaux, des tumeurs du rein ou de la vessie ou d'autres pathologies de l'appareil urogénital peuvent être diagnostiqués. L’échographie est souvent utilisée pour mesuré s'il persiste de l'urine résiduelle après la miction (appelée résidu post-mictionnel).