INTRODUCTION

Le cancer du testicule est en nette augmentation depuis une trentaine d’années. Cette tumeur a considérablement bénéficié des progrès de la chimiothérapie qui a transformé son pronostic avec un taux actuel de guérison de 95 % tous stades confondus. Chez Urolife nous offrons une approche multidisciplinaire qui garantit une prise charge efficace et rapide.

EPIDEMIOLOGIE

Bien qu’il ne s’agisse pas du plus fréquent des cancers urologiques , le cancer du testicule se développant après l’adolescence est le premier cancer de l’adulte jeune entre 20 et 35 ans. Chaque année en Suisse, on dénombre environ 440 nouveaux cas de cancer du testicule, ce qui représente 2 % de toutes les maladies cancéreuses dans la population masculine. Son incidence est particulièrement élevée dans certains pays nordiques comme le Danemark.

FACTEURS DE RISQUE

Certains facteurs favorisants sont actuellement bien connus comme la cryptorchidie (anomalie de positionnement du testicule) et plus généralement les anomalies que l’on regroupe actuellement sous le terme de dysgénésie gonadique comprenant l’atrophie testiculaire et les troubles de la fertilité.

SYMPTOMES

Il n’y a que peu de symptômes, la plupart du temps le diagnostic est effectué simplement à partir de l’autopalpation testiculaire qui retrouve une anomalie de consistance de la glande qui semble le siège d’une induration suspecte. Les visites d’incorporation lors du service militaire ou les visites médicales professionnelles restent une circonstance classique de découverte de ce cancer chez le jeune homme.

DIAGNOSTIC

Une échographie associée à un Doppler couleur est l’examen de référence pour compléter les données de l’examen clinique. Certains marqueurs sanguins s’avèrent spécifiques de ces tumeurs germinales comme l’alpha-foeto- protéine et l’hormone gonadotrophique chorionique (HCG). Ils confirment le diagnostic et leur élévation peut constituer un facteur pronostique en fonction de leur taux initial et un élément de surveillance de l’efficacité thérapeutique. Bien que moins spécifique, la lactate-déshydrogénase (LDH) est également prise en compte comme facteur pronostique.

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TRAITEMENT

L’ablation de la glande testiculaire (orchidectomie) constitue la première étape diagnostique et thérapeutique. Une prothèse testiculaire peut être mise en place lors de cette intervention à la demande du patient. Il est recommandé d’effectuer avant le geste chirurgical une conservation de sperme dans une banque du sperme en raison des conséquences potentielles de certains traitements sur la spermatogénèse (production de spermatozoïdes). Cette intervention ne retentit pas sur la sexualité. L’analyse histologique de la tumeur et l’étude du caractère localisé ou non de la tumeur (scanner thoraco-abdominal) orienteront le traitement complémentaire éventuellement nécessaire. S’il s’agit d’une tumeur localisée à la glande, il pourra en fonction du type cellulaire reposer sur une radiothérapie abdominale, une chimiothérapie ou un curage ganglionnaire rétropéritonéal qui peut être réalisé par chirurgie robotique comme la pratique les urologues d’Urolife, voire une simple surveillance. Les formes avancées avec diffusion de la maladie aux ganglions de l’abdomen voire à d’autres organes justifient des cycles de chimiothérapie adaptés à l’importance de cette diffusion et au taux des marqueurs tumoraux. À l’issue de cette chimiothérapie, une chirurgie des masses résiduelles ganglionnaires ou métastatiques est parfois nécessaire. Dans les rares cas de tumeurs bilatérales, qu’elles surviennent simultanément ou secondairement, ou en présence d’un testicule unique d’autre origine, une orchidectomie partielle peut être envisagée pour les tumeurs de petite taille vues précocement. La majorité des patients est actuellement guérie à l’issue de ces traitements, une surveillance régulière des marqueurs tumoraux et la réalisation de scanners de contrôle s’avèrent néanmoins nécessaires. Les séquelles éventuelles sont liées aux effets secondaires des différentes thérapeutiques utilisées.

SUIVI

L’autopalpation du testicule restant est conseillée après traitement d’une tumeur testiculaire. Des échographies, des prises de sang et des scanners seront réalisés à intervalles réguliers

PRONOSTIC

L’approche multidisciplinaire (Tumor Board), comme vous la garantissent les urologues d’Urolife, de cette tumeur associant l’urologue, l’anatomopathologiste et l’oncologue permet d’optimiser les attitudes thérapeutiques en assurant une excellente efficacité pour des indications actuellement bien ciblées.