Introduction

Les infections peuvent en règle générale toucher tous les organes du corps humain. Le système génito-urinaire n’est pas épargné et représente même l’un des systèmes les plus fréquemment touché par les infections. Bien que la cystite simple soit le plus souvent banalisée, certaines infections urologiques, par exemple la pyélonéphrite obstructive, peuvent être extrêmement dangereuses. Urolife met tout en œuvre pour trouver la cause et l’agent infectieux afin d’instaurer au plus vite le traitement adéquat et ainsi éviter les complications potentielles liées à un diagnostic tardif.

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Epidémiologie

Plus de la moitié des femmes présentera au moins une infection urinaire au cours de leur vie ce qui place l’appareil urinaire parmi l’un des plus souvent touché par les infections. En raison d'un urètre plus long chez l'homme, les infections urinaires sont plus rares.

Symptômes

Les symptômes dépendent de l’organe infecté et seront donc traité par organe, toutefois la fièvre (température corporelle > 38*C) est souvent retrouvée dans les infections du système génito-urinaire de l’homme et de la femme. Les symptômes classiques de la cystite sont un besoin anormalement fréquent d'uriner (pollakiurie), une sensation de brûlure en urinant éventuellement associées à une couleur trouble de l'urine

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Diagnostic

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Le diagnostic de toute infection urologique repose sur la mise en évidence (par culture urinaire, prise de sang, frottis, culture de sperme ou biopsie) du pathogène (bactérie, parasite, virus, champignon) responsable de l’infection. Parfois le germe ne peut pas être mis en évidence et l’urologue décide donc en fonction des symptômes du patient. Dans le cas de la cystite, un test rapide par stick ou bandelette urinaire permet une appréciation rapide de l’état de l’urine, en quelques seconde, et peut être réalisé au cabinet. En présence de globules blancs (leucocytes) et nitrite, une infection peut être suspectée à 80%. La culture urinaire et l’identification définitive du pathogène ainsi que sa sensibilité à divers antibiotiques prend généralement 24-48h.

Traitement

En cas d’infection bactérienne (la grande majorité des cas), un traitement antibiotique est rapidement initié. L’antibiotique peut être administrer par la bouche ou par la veine, selon la gravité de l’infection et des résistances de la bactérie. En cas d’infection virale ou fongique, d‘autres médicaments sont utilisés (anti-viraux, anti-fongiques). Selon la cause de l’infection, un geste chirurgical peut être requis.

Pronostic et prévention

Le pronostic des infections urinaires simples est en général excellent. Après 3-5 jours d’antibiotiques, les symptômes disparaissent et l’infection est résolue. Le pronostic est plus réservé en cas d’infections à germe multi-résistant, en cas de récidive fréquente (infection chronique) ou en cas de complications surajoutées (immunosuppression, calculs, malformations urologiques, …) La prévention consiste principalement en un apport suffisant en eau (2.5l par jour) et a des mictions fréquentes. Les règles d'hygiènes strictes permettent de limiter le risque d'infection. Le jus de canneberge et ses dérivés semblent efficaces. D'autres traitements (antibio-prophylaxie, oestrogènes locaux, D-mannose, vaccin oral, etc) sont parfois utilisés pour limiter le risque de récidive.

La cystite

La cystite est une infection de la vessie, typiquement par une ou des bactéries. La bactérie Escherichia coli est à elle seule responsable de plus que 80% des cas. Les femmes sont plus touchées que les hommes pour des raisons anatomiques (urètre plus court). Les principaux symptômes de la cystite sont un besoin anormalement fréquent d'uriner (pollakiurie), une sensation de brûlure en urinant éventuellement associées à une couleur trouble de l'urine. Dans certains cas, une cystite peut provoquer de la fièvre et des douleurs dans le bas ventre. L'analyse d’urine permet d’identifier la bactérie en cause et d’administrer l’antibiotique le plus adéquat. Des cystites récurrentes demandent l’adoption de mesures comportementales et des investigations urologiques afin de prévenir les récidives. La présence de sang dans l’urine est un facteur de gravité et un avis urologique est nécessaire afin d’exclure toute autre cause potentiellement grave.

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